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 Antigone:etude de l'oeuvre.....

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كاتب الموضوعرسالة
أم إيـــاد
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أم إيـــاد


انثى
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مُساهمةموضوع: Antigone:etude de l'oeuvre.....   Antigone:etude de l'oeuvre..... Empty2011-10-19, 18:48

Fiche signalétique d'Antigone :

Le texte de référence est celui publié par les Éditions de la Table Ronde, en 1999.

La
pièce est composée sous sa forme quasi-définitive en 1942, et reçoit à
ce moment l'aval de la censure hitlérienne. Elle n'est jouée la
première fois que deux ans après, le 4 février 1944, au théâtre de
l'Atelier à Paris, sans doute à cause de difficultés financières. Après
une interruption des représentations en août 1944, due aux combats pour
la libération de Paris, elles reprennent normalement.


[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Le contexte historique :


Antigone
est une pièce des années noires, lorsque la France connaît la défaite
face aux armées nazies et elle tombe sous l'Occupation. Nous étudierons
d'une part l'Occupation : la situation générale et ensuite la
radicalisation du régime de Vichy et d'autre part les origines
historiques de la pièce.


En
1942, Jean Anouilh réside à Paris, qui est occupée par les Allemands
depuis la débâcle de 1940 et l'Armistice. La République a été abolie et
remplacée par l'État français, sous la direction du maréchal Pétain. La
France est alors découpée en plusieurs régions : une zone libre au Sud,
sous l'administration du régime de Vichy, une zone occupée au Nord,
sous la coupe des Allemands, une zone d'administration allemande
directe pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais, rattachés à
la Belgique, une zone annexée au Reich : l'Alsace-Lorraine et enfin,
une zone d'occupation italienne dans le Sud-Est (Savoie).


C'est
à un acte de résistance qu'Anouilh doit l'idée de travailler sur le
personnage d'Antigone. En août 1942, un jeune résistant, Paul Collette,
tire sur un groupe de dirigeants collaborationnistes au cours d'un
meeting de la Légion des volontaires français (L.V.F.) à Versailles, il
blesse Pierre Laval et Marcel Déat. Le jeune homme n'appartient à aucun
réseau de résistance, à aucun mouvement politique ; son geste est
isolé, son efficacité douteuse. La gratuité de son action, son
caractère à la fois héroïque et vain frappent Anouilh, pour qui un tel
geste possède en lui l'essence même du tragique. Nourri de culture
classique, il songe alors à une pièce de Sophocle, qui pour un esprit
moderne évoque la résistance d'un individu face à l'État. Il la
traduit, la retravaille et en donne une version toute personnelle.


La nouvelle Antigone est donc issue d'une union anachronique, celle d'un texte vieux de 2400 ans et d'un événement contemporain.


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[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Présentation de la pièce :

Il
faut garder en mémoire que dans la pièce de Sophocle le personnage
tragique n'est pas Antigone, mais Créon. Comme Œdipe, son neveu, dont
il prend la suite, Créon s'est cru un roi heureux. En cela, il fait
preuve de "démesure" (ubris, en grec), pour cela il doit être puni.
Antigone est l'instrument des dieux, Hémon le moyen, Créon la victime.
Lui seul est puni en fin de compte. La mort d'Antigone n'est en rien
une punition, puisqu'elle n'a commis aucune faute, au regard de la loi
divine - au contraire. La tragédie est celle d'un homme qui avait cru à
son bonheur et que les dieux ramènent aux réalités terrestres.


Représentée dans un Paris encore occupé, Antigone à sa création a suscité des réactions passionnées et contrastées. Le journal collaborationniste Je suis partout
porte la pièce aux nues : Créon est le représentant d'une politique qui
ne se soucie guère de morale, Antigone est une anarchiste (une
"terroriste", pour reprendre la terminologie de l'époque) que ses
valeurs erronées conduisent à un sacrifice inutile, semant le désordre
autour d'elle. Des tracts clandestins, issus des milieux résistants,
menacèrent l'auteur.


Mais
simultanément, on a entendu dans les différences irréconciliables entre
Antigone et Créon le dialogue impossible de la Résistance et de la
collaboration, celle-là parlant morale, et celui-ci d'intérêts.
L'obsession du sacrifice, l'exigence de pureté de l'héroïne
triomphèrent auprès du public le plus jeune, qui aima la pièce jusqu'à
l'enthousiasme. Les costumes qui donnaient aux gardes des imperméables
de cuir qui ressemblaient fort à ceux de la Gestapo aidèrent à la
confusion. Pourtant, même sur ces exécutants brutaux Anouilh ne porte
pas de jugement : "Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des
femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils
vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à
l'heure. Ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils sont
dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours
innocents et toujours satisfaits d'eux-mêmes de la justice.".


Même
si les positions politiques ultérieures d'Anouilh, et tout son théâtre,
plein de personnages cyniques et désabusés, le situent dans un
conservatisme ironique, on peut postuler qu'Antigone est en
fait une réflexion sur les abominations nées de l'absence de
concessions, que ce soit au nom de la Loi (Créon) ou au nom du devoir
intérieur (Antigone). C'est le drame de l'impossible voie moyenne entre deux exigences aussi défendables et aussi mortelles, dans leur obstination, l'une que l'autre.


[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Structure de la pièce :


Anouilh
a repris le cadre général de la pièce de Sophocle. Le rideau s'ouvre au
petit matin sur la ville de Thèbes, juste après la proclamation du
décret de Créon, au sujet duquel Antigone s'oppose à sa sœur Ismène.
Créon apprend d'un garde que le corps de Polynice a reçu les hommages
funèbres, puis voit Antigone amenée devant lui et la condamne à mort.
Hémon vient supplier son père, sans succès et s'enfuit. Antigone fait
une dernière apparition, puis marche vers la mort. Un messager apporte
sur scène la nouvelle du suicide d'Hémon, puis de la reine. Le rideau
tombe sur Créon, qui reste seul sur une scène dévastée.


Le
texte d'Anouilh se présente comme une suite ininterrompue de répliques,
sans aucune des divisions formelles qui font la tradition du théâtre
français. Sans acte, sans scène, Antigone se veut dans sa présentation
le récit continu d'une journée où se joue le destin de l'héroïne.


Anouilh
ne se propose toutefois pas de révolutionner l'écriture théâtrale, et
l'absence de divisions n'est qu'affaire de forme. La pièce se déroule
de façon classique, rythmée par les entrées et les sorties des
personnages, qui permettent de restituer l'architecture traditionnelle
des scènes et de proposer la numérotation suivante :


Pages

Scène

Personnages

9-13

1

Le Prologue

13-20

2

Antigone, la Nourrice

21

3

Antigone, la Nourrice, Ismène

22-31

4

Antigone, Ismène

31-36

5

Antigone, la Nourrice

37-44

6

Antigone, Hémon

45-46

7

Antigone, Ismène

46-53

8

Créon, le Garde

53-55

9

Le Chœur

55-60

10

Antigone, le Garde, le Deuxième Garde, le Troisième Garde

60-64

11

Antigone, les Gardes, Créon

64-97

12

Antigone, Créon

97-99

13

Antigone, Créon, Ismène

99-100

14

Créon, le Chœur

100-105

15

Créon, le Chœur, Hémon

105-106

16

Créon, le Chœur

106

17

Créon, le Chœur, Antigone, les Gardes

106-117

18

Antigone, le Garde

117-119

19

Le Chœur, le Messager

119-122

20

Le Chœur, Créon, le Page

122-123

21

Le Chœur, les Gardes


[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Les personnages de la pièce


Les
relations entre personnages sont en partie imposées par le modèle de
Sophocle et la mythologie. Les liens de parenté ne sont aucunement
modifiés, et l'on retrouve le traditionnel tableau de famille des
Labdacides.


Antigone :


Personnage
central de la pièce dont elle porte le nom, Antigone est opposée dès
les premières minutes à sa sœur Ismène, dont elle représente le
négatif. "la petite maigre", "la maigre jeune fille noiraude et
renfermée" (p. 9), elle est l'antithèse de la jeune héroïne, l'ingénue,
dont "la blonde, la belle, l'heureuse Ismène" est au contraire
l'archétype.


Comme Eurydice, comme Jeanne d'Arc dans L'Alouette,
elle a un physique garçonnier, sans apprêts : elle aime le gris :
"C'était beau. Tout était gris", "monde sans couleurs", "La Nourrice
(...) Combien de fois je me suis dit : "Mon Dieu, cette petite, elle
n'est pas assez coquette ! Toujours avec la même robe et mal peignée",
Antigone le dit elle même : "je suis noire et maigre".


Opiniâtre,
secrète, elle n'a aucun des charmes dont sa sœur dispose à foison :
elle est "hypocrite", a un "sale caractère", c'est "la sale bête,
l'entêtée, la mauvaise". Malgré cela, c'est elle qui séduit Hémon :
elle n'est pas dénuée de sensualité, comme le prouve sa scène face à
son fiancé, ni de sensibilité, dont elle fait preuve dans son dialogue
avec la Nourrice.


Face
à Ismène, Antigone se distingue au physique comme au moral, et peut
exercer une véritable fascination : Ismène lui dit : "Pas belle comme
nous, mais autrement. Tu sais bien que c'est sur toi que se retournent
les petits voyous dans la rue ; que c'est toi que les petites filles
regardent passer, soudain muettes sans pouvoir te quitter des yeux
jusqu'à ce que tu aies tourné le coin." (pages 29-30)


Comme
le basilic des légendes, dont le regard est mortel, Antigone pétrifie
et stupéfait, car elle est autre. Son caractère reçoit cette même
marque d'étrangeté qui a séduit Hémon et qui manque à Ismène, ce que
Créon appelle son orgueil. Quelque chose en elle la pousse à aller
toujours plus loin que les autres, à ne pas se contenter de ce qu'elle
a sous la main : "Qu'est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi,
votre politique, votre nécessité, vos pauvres histoires ? Moi, je peux
encore dire "non" encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seule
juge." (p. 78)


Cette
volonté farouche n'est pas tout à fait du courage, comme le dit
Antigone elle-même (p. 28) ; elle est une force d'un autre ordre qui
échappe à la compréhension des autres.


Ismène :


Elle
"bavarde et rit", "la blonde, la belle" Ismène, elle possède le "goût
de la danse et des jeux [...] du bonheur et de la réussite, sa
sensualité aussi", elle est "bien plus belle qu'Antigone", est
"éblouissante", avec "ses bouclettes et ses rubans", "Ismène est rose
et dorée comme un fruit".


"sa
sœur" possède une qualité indomptable qui lui manque : elle n'a pas
cette force surhumaine. Même son pathétique sursaut à la fin de la
pièce n'est pas à la hauteur de la tension qu'exerce Antigone sur
elle-même : "Antigone, pardon ! Antigone, tu vois, je viens, j'ai du
courage. J'irai maintenant avec toi. [...] Si vous la faites mourir, il
faudra me faire mourir avec elle ! [...] Je ne peux pas vivre si tu
meurs, je ne veux pas rester sans toi !" (pages 97-98).


C'est
sa faiblesse même, et non sa volonté, qui la pousse à s'offrir à la
mort. Antigone le voit bien, et la rudoie avec mépris : "Ah ! non. Pas
maintenant. Pas toi ! C'est moi, c'est moi seule. Tu ne te figures pas
que tu vas venir mourir avec moi maintenant. Ce serait trop facile ! [...] Tu as choisi la vie et moi la mort. Laisse-moi maintenant avec tes jérémiades." (page 98)


Les
deux rôles féminins de la pièce sont diamétralement opposés. Ismène est
une jolie poupée que les événements dépassent. Antigone au contraire
est caractéristique
des premières héroïnes d'Anouilh : elle est une garçonne qui dirige, mène et vit son rôle jusqu'au bout.

Créon :


"son
oncle, qui est le roi", "il a des rides, il est fatigué", "Avant, du
temps d'Œdipe, quand il n'était que le premier personnage de la cour,
il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez
les petits antiquaires de Thèbes".


C'est
un souverain de raccroc, tout le contraire d'un ambitieux. Besogneux et
consciencieux, il se soumet à sa tâche comme à un travail journalier,
et n'est pas si différent des gardes qu'il commande. "Thèbes a droit
maintenant à un prince sans histoire. Moi, je m'appelle seulement
Créon, Dieu merci. J'ai mes deux pieds sur terre, mes deux mains
enfoncées dans mes poches, et, puisque je suis roi, j'ai résolu, avec
moins d'ambition que ton père, de m'employer tout simplement à rendre
l'ordre de ce monde un peu moins absurde, si c'est possible." (pages 68
et 69)


Au
nom du bon sens et de la simplicité, Créon se voit comme un tâcheron,
un "ouvrier" du pouvoir (page 11). Il revendique le manque
d'originalité et d'audace de sa vision, et plaide avec confiance pour
la régularité et la banalité de l'existence. Sa tâche n'est pas facile,
mais il en porte le fardeau avec résignation.


Personnage
vieilli, usé, il se distingue par sa volonté d'accommodement ; mais il
avoue aussi avoir entretenu d'autres idéaux : "J'écoutais du fond du
temps un petit Créon maigre et pâle comme toi et qui ne pensait qu'à
tout donner lui aussi..." (page 91). Créon se considère lui-même comme
une Antigone qui n'aurait pas rencontré son destin, une Antigone qui
aurait survécu.


Les gardes :


Ce
sont " trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes", "ce ne sont pas
de mauvais bougres", "ils sentent l'ail, le cuir et le vin rouge et ils
sont dépourvus de toute imagination". Ces gardes représentent une
version brutale et vulgaire de Créon. Leur langage sans raffinement,
leur petitesse de vue en font des personnages peu sympathiques, dont
les rares bons mouvements ne suffisent pas à cacher la peur de la
hiérarchie ("Pas d'histoires !" revient souvent dans leur bouche). Sans
être totalement réduits à l'état de machines, ils sont essentiellement
un instrument du pouvoir de Créon, et rien de plus : "Le Garde : S'il
fallait écouter les gens, s'il fallait essayer de comprendre, on serait
propres." (p. 55)


Leur
soumission à Créon n'est pas établie sur la base d'une fidélité
personnelle. Ils sont des auxiliaires de la justice, respectueux du
pouvoir en place, et ce quel que soit celui qui occupe le pouvoir. Le
Prologue indique bien que rien ne leur interdirait de se retourner
contre Créon, si celui-ci était déchu : "Pour le moment, jusqu'à ce
qu'un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l'arrêter à
son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon." (p. 12)


Sans états d'âme, ils passent au travers de la tragédie sans rien comprendre, et le rideau tombe sur eux, comme il tombe dans Médée sur un garde et la Nourrice, après le suicide de Médée et le meurtre de ses enfants :

Hémon :


Le
"jeune homme", "fiancé d'Antigone", est le fils de Créon, c'est un
personnage secondaire qui n'apparaît qu'en deux occasions, soumis à
Antigone et révolté contre Créon ; ses propos sont courts et simples
("Oui, Antigone."), ou témoignent d'une naïveté encore enfantine. La
peur de grandir se résume chez lui à l'angoisse de se retrouver seul,
de regarder les choses en face : "Père, ce n'est pas vrai ! Ce n'est
pas toi, ce n'est pas aujourd'hui ! Nous ne sommes pas tous les deux au
pied de ce mur où il faut seulement dire oui. Tu es encore puissant,
toi, comme lorsque j'étais petit. Ah ! Je t'en supplie, père, que je
t'admire, que je t'admire encore ! Je suis trop seul et le monde est
trop nu si je ne peux plus t'admirer." (p. 104)


Fiancé
amoureux, enfant révolté, il est par son caractère davantage proche
d'Ismène, à qui le Prologue l'associe, que d'Antigone.


Eurydice :


C'est
"la vieille dame qui tricote", la "femme de Créon", "elle est bonne,
digne, aimante", mais "Elle ne lui est d'aucun secours
"

Le Page


Accompagnant
Créon dans plusieurs scènes, il représente l'innocence émouvante,
l'enfant qui voit tout et ne comprend rien, qui n'est pour l'instant
d'aucune aide, mais qui, à son tour, un jour, pourrait bien devenir
Créon ou Antigone.


La Nourrice :


Personnage
traditionnel du théâtre grec, mais inexistant dans la pièce de
Sophocle, elle a été créée par Anouilh pour donner une assise familière
à la pièce, et davantage montrer l'étrangeté du monde tragique. Avec
elle, ni drame ni tragédie, juste une scène de la vie courante, où la
vieille femme, affectueuse et grondante, est une "nounou" rassurante,
qui ne comprend rien à sa protégée : "Tu te moques de moi, alors ? Tu
vois, je suis trop vieille. Tu étais ma préférée, malgré ton sale
caractère." (p. 20). Elle "a élevé les deux petites".


Le Messager :


C'est
un "garçon pâle [...] solitaire". Autre personnage typique du théâtre
grec, il apparaît dans la pièce de Sophocle. Il se borne à être la voix
du malheur, celui qui annonce avec un luxe de détails la mort d'Hémon.
Dans le récit du Prologue, il projette une ombre menaçante : "C'est lui
qui viendra annoncer la mort d'Hémon tout à l'heure. C'est pour cela
qu'il n'a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait
déjà..." (p. 12)


Le Chœur


Ce
personnage joue aussi le rôle de messager de mort, mais son origine le
rend plus complexe. Dans les tragédies grecques, le chœur est un groupe
de plus d'une dizaine de personnes, guidé par le personnage du
Coryphée. Il chante, danse peut-être, et se retrouve le plus souvent en
marge d'une action qu'il commente.


Dans Antigone,
le Chœur est réduit à une seule personne, mais a gardé de son origine
une fonction collective, représentant un groupe indéterminé, celui des
habitants de Thèbes, ou celui des spectateurs émus. Face à Créon, il
fait des suggestions, qui toutes se révèlent inutiles.


"Ne
laisse pas mourir Antigone, Créon ! Nous allons tous porter cette plaie
au côté, pendant des siècles. [...] C'est une enfant Créon. [...]
Est-ce qu'on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu'elle est
folle, l'enfermer ? [...] Est-ce qu'on ne peut pas gagner du temps, la
faire fuir demain ?" (pages 99 à 102)


Comme
dans le théâtre antique, le chœur garde également une fonction de
commentateur. Isolé des autres personnages, il se rapproche du Prologue
: il scande l'action pratiquement dans les mêmes termes. "Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul." (p. 53) "Et voilà.
Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien
tranquilles. Mais maintenant, c'est fini." (p. 122) Son "voilà" bat la
mesure d'un mouvement que le "Voilà" du Prologue avait mis en branle.


Autres personnages :


- "les deux fils d'Œdipe, Etéocle et Polynice" : "se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville" :

- "Etéocle l'aîné" : " le bon frère", "le fils fidèle d'Œdipe", "le prince loyal", il a eu d'imposantes funérailles
- "Polynice, le vaurien, le voyou", "mauvais frère", "il a toujours été
un étranger" pour sa sœur Ismène, "un petit fêtard imbécile", "un petit
carnassier dur et sans âme", "une petite brute tout juste bonne à aller
plus vite que les autres avec ses voitures, à dépenser plus d'argent
dans les bars.", il a été laissé à pourrir dehors.
- mais, en vérité, ce sont tous les deux des crapules : Etéocle "ne
valait pas plus cher que Polynice", "deux larrons en foire", "deux
petits voyous"


- "Madame Jocaste" maman d'Antigone
- Douce, sa chienne


[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Le style de Jean Anouilh :


-Le discours familier :--Mauvaise -Etre sans rien -Toi c’est ce qui te passe par la tête -c’est pas leurs oignons.

-Les anachronismes :Jouer aux cartes --Le bureau-Le conseil guerre -un soir de bal

[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]LE REGISTRE TRAGIQUE

Vocabulaire : inséparable de son contexte religieux ,ce registre utilise un lexique noble et solennel qui est souvent en rapport avec le Destin.
Pris au piège du déterminisme de ses dieux ou de ses passions, le héros
tragique exprime sa douleur dans un vocabulaire moral où s'allient
lucidement l'impuissance et la révolte.


Formes : les
interrogations, les exclamations expriment la détresse de l'individu
pris au piège. Apostrophes et invocations prennent à témoin les
instruments du fatum, dans la plainte ou la colère
(imprécations, lamentations). La phrase ou le vers, amples et
solennels, contribuent à inspirer au public horreur, effroi et
compassion devant un destin exemplaire.


[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]LE REGISTRE COMIQUE

Formes :
quelles qu'en soient les formes, c'est toujours d'un décalage qu'est
fait le comique : décalage entre la souplesse du vivant et le mécanisme
d'une situation; décalage entre l'apparence de sérieux et le ridicule
ou l'énormité du propos (humour). Le comique est toujours pour cela, à
des degrés divers, dominé par un registre parodique. Il manifestera ce
décalage par l'alliance de termes au niveau de langue différent, par
les jeux de mots, l'utilisation incongrue d'un vocabulaire et d'une
syntaxe (lexique précieux appliqué à une situation triviale). Le
registre comique naît souvent aussi de reprises parodiques (pastiche littéraire, clichés détournés).
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يعطيك العافية
على كل ما تقدمية للطابة والطالبات من مواضيع
بارك الله فيك وأثابك
مودتي
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Antigone:etude de l'oeuvre.....
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